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L'entretien des prairies
Pourquoi entretenir sa
prairie ?
Tout au long de l’année, la prairie subit
des contraintes et des agressions (sécheresse, humidité
excessive, piétinement, surpâturage…) dont il est
nécessaire de corriger les effets par un entretien afin d’obtenir
au printemps suivant, une herbe de qualité et, par-là
même, préserver la longévité du couvert.
Ebouser, étaupiner, émousser, niveler, aérer, rouler,
éliminer les adventices, favoriser le tallage des graminées,
disperser la fumure organique, faucher les refus, réaliser un
sursemis, la liste des opérations susceptibles d’être
réalisées sur prairie est longue ! De plus, les techniques
de pâturage (tournant, continu, au fil…) ou de fauche (foin,
ensilage) et les hauteurs de coupe qui y sont associées, influencent
directement la productivité et la qualité des fourrages
récoltés. La composition botanique des prairies est donc
le reflet d’une combinaison de facteurs propres au milieu et des
procédés d’exploitation. Une flore dégradée
présente toujours une composition déséquilibrée
avec un pourcentage excessif de plantes insuffisamment productives ou
indésirables. On considère qu’une prairie permanente
productive est composée de 75% de graminées dont au moins
la moitié de bonnes graminées, de 15 à 20% de trèfle
blanc et de 5 à 10% de dicotylées diverses autres que
rumex, chardons et plantes toxiques (renoncule âcre, colchique…).
Attention aux conditions de
travail
En prérequis, il faut toujours avoir à
l’esprit que, lors du travail de la prairie par un outil traîné
(herse, ébouseuse…) il faut toujours respecter deux conditions
essentielles :
- La prairie doit être rasée; il faut agir avant la pousse
ou la repousse ;
- Les conditions climatiques doivent être favorables, c’est
à dire suffisamment humides: il faut à tout prix éviter
le travail par vent du nord ou de l’est (bise) et par temps de
gel !
Documents téléchargeables
Crémer S., 2015. L'entretien des prairies. 18 p.
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